J’ai beaucoup apprécié ce cours et ce, pour une bonne raison ; Monsieur Gonda connaît son sujet, il sait de quoi il parle et est capable de nous donner des vraies anecdotes. Il nous a raconté beaucoup d’histoires qu’il vit au quotidien, ce qu’il faut faire ou ne pas faire avec les personnes malvoyantes, comment sont perçus certains actes ou certaines paroles. Nous avons eu la chance de travailler avec du matériel (lunettes, cannes, braille) et ce sont ces choses concrètes qui rendent les cours intéressants.

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Ayant eu la chance de faire un stage à l’IRSA lors de mon cursus d’institutrice primaire, j’ai déjà été en contact avec des enfants malentendants. J’avais une classe de 8 enfants, tous appareillés (implants ou appareils). C’était très chouette de voir qu’eux ne se considèrent pas comme des enfants différents. Je pense que c’est ce que Monsieur Gonda a voulu nous faire passer comme message lors de l’introduction de ce cours.  Nous avons appris que déficience sensorielle ne veut pas dire handicap pour autant. Certes, ils ont un handicap par rapport au reste de la société mais eux ne le voient pas toujours de la mauvaise manière. Beaucoup de personnes malvoyantes ne voudraient pas (re)devenir voyantes. Beaucoup de personnes malentendantes ne voudraient pas mettre un implant cochléaire. Ils ont leurs cultures, leurs façons de faire et de vivre les choses. Ils y sont habitués et ne se conçoivent pas autrement.

 

Le seul point légèrement négatif de ce cours est l’âge des vidéos. Elles deviennent un petit peu trop vieilles. C’est très intéressant de voir des personnes malentendantes et malvoyantes dans des reportages mais je pense que des reportages plus récents seraient plus adaptés et intéressants.