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Troubles des apprentissages

Travaux :

Dyscalculie : Résumé de l'article "Du logico-mathémathique aux dyscalculies" sous forme de Mind Map

Dyslexie - dysorthographie : Créer un jeu qui travaille la voie d’assemblage, un jeu qui travaille la voie d’adressage, un jeu de compréhension en utilisant le contexte + recherches personnelles sur le sujet.

Dyspraxie : Recherches personnelles sur le sujet.

DysphasieRecherches personnelles sur le sujet.

1) Dyscalculie

Dans le cadre du cours portant sur la dyscalculie, nous avons été amenés à réaliser la lecture de l’article rédigé par le Dr. Michèle Mazeau : Du « logico-mathématique » aux dyscalculies.

 

Mazeau, M. (2017). Du « logico-mathématique » aux dyscalculies. Rééducation orthophonique, n°270.

Vous trouverez ci-dessous les points essentiels à retenir concernant la dyscalculie. Ces points sont présentés sous forme de carte conceptuelle et seront explicités ci-dessous.

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Nous avons sélectionné les informations qui nous semblaient les plus intéressantes dans le cadre de notre futur métier d’orthopédagogue.

 

Dans un premier temps, nous avons appris qu’avant de dire que quelqu’un souffre de dyscalculie, il faut que la personne réponde à tous les critères de dys.

 

Il faut ainsi que le déficit soit :

  • Intense : il ne s’agit pas juste d’une faiblesse dans un domaine.

  • Durable : les faits sont constatés depuis au moins 6 mois.

  • Spécifique : excluant une déficience intellectuelle ou une difficulté extrinsèque à l’enfant.

 

Il est important de pouvoir diagnostiquer correctement l’enfant afin d’écarter tout doute de déficience intellectuelle, de préciser le processus dysfonctionnant et de mettre en lumière les processus cognitifs intacts sur lesquels s’appuyer.

Nous avons également relevé qu’on ne pouvait pas parler de dyscalculie au singulier. En effet, il existe plusieurs sortes de dyscalculies, qui sont difficiles à cerner.

 

On retrouve ainsi deux groupes très différents :

 

  • La dyscalculie primaire : elle correspond au trouble du sens du nombre. Elle est très rare et est considérée comme la dyscalculie « vraie ». C’est la seule qui correspond à un dysfonctionnement intrinsèque du système cérébral qui est dédié à l’estimation de quantités et à leurs représentations analogiques.

 

  • Les dyscalculies secondaires (ou symptômes) : elles renvoient à un autre trouble cognitif :

- Des fonctions langagières : sur lesquelles reposent les représentations verbales ;

- Des fonctions visuo-spatiales : sur lesquelles reposent les représentations indo-arabes ;

- Des fonctions exécutives : sur lesquelles reposent les stratégies de résolution ;

- Des mémoires (mémoire de travail et mémoire à long terme) : sur lesquelles reposent le calcul mental, les automatismes et certaines procédures de calcul.

 

Ces dyscalculies secondaires peuvent se présenter soit comme un ajout à un trouble initial déjà connu, soit comme un motif de consultation (si aucun autre trouble n’a encore été détecté).

Nous avons ensuite essayé de trouver les causes de ce trouble :

 

- Il est possible que la personne ait une mauvaise représentation du nombre.

En effet, il existe trois représentations du nombre différentes :

  • La représentation analogique : elle fait le lien entre l’illustration concrète du nombre et sa quantité.

  • La représentation verbale : illustration symbolique.

  • La représentation indo-arabe : elle est liée au système de position visuo-spatiale.

 

Il est important que l’enfant ait tissé des liens étroits entre les systèmes.

 

- Il se peut aussi que « la boîte à outils » de la personne ne soit pas totalement formée. Cette boite à outils correspond aux compétences innées ou quasi innées du nourrisson. En effet, dès sa naissance, le cerveau du nourrisson est rigoureusement organisé. La représentation analogique du nombre repose ainsi sur cette boite à outils.

De plus, ces réseaux neuronaux préprogrammés supportent le subitizing (perception immédiate des petites quantités) et l’estimation (évaluation approximative de la numérosité).

Ces compétences vont ensuite évoluer grâce à l’action combinée de sa maturation, des échanges avec son entourage et des expériences qu’il va réaliser.

 

- Ainsi, l’environnement de l’enfant peut également jouer un rôle important. En effet les connexions neuronales vont se développer et se former tout au long de la vie. Dès lors, moins la personne est stimulée, plus le risque que les troubles s’amplifient est important.

- L’individu peut donc également avoir des difficultés à établir des liens entre les éléments.

 

En tant qu’orthopédagogues, nous avons établi différents rôles pour aider au mieux toutes les personnes touchées par la dyscalculie.

Dans toutes les situations, notre premier rôle consiste à diriger les familles vers les personnes-ressources (comme un neuropsychologue) permettant d’établir un bilan.

 

En parallèle à cette démarche d’accompagnement et d’information des parents, il est nécessaire que nous stimulions l’enseignant afin que celui-ci s’interroge sur sa propre représentation des mathématiques, et sur le sens qu’il donne à cet apprentissage auprès de ses élèves. Il faut qu’il puisse remettre en question sa pratique et s’interroge sur le sens de l’apprentissage en cours. Cela permettra d’éviter les erreurs pédagogiques, les raccourcis que les élèves prennent lors de certains processus et les connaissances ‘apprises par cœur’.

 

Tout au long du processus, il est important que nous soyons à l’écoute, que nous trouvions des moyens pour mettre les forces de l’enfant en avant tout en travaillant sur ses difficultés. Il faut qu’une relation de confiance s’installe entre l’enfant et nous, qu’il se sente à l’aise avec nous pour que l’on puisse arriver à lui redonner le goût des mathématiques et l’envie d’apprendre.

2) Dyslexie - dysorthographie

Règles des différents jeux :

La compréhension en utilisant un contexte.

Voie d'assemblage

Voie d'adressage

Recherches personnelles

 

Le livre / BD "dyslexie, où est la différence" est très bien fait et est compréhensible aussi par les enfants. En effet, la moitié du livre est sous forme de bande dessinée. Elle raconte l'histoire de Nico, un enfant dyslexique qui doit passer par un diagnostic et bien d'autres choses à cause de ses difficultés d'apprentissage. 

Entre chaque petite séquence de BD, il y a des explications concernant la dyslexie - dysorthographie.

Ils commencent par donner quelques définitions sur les différents troubles d'apprentissages. Ensuite, il y a toute une partie sur la prévention, sur les indices suspects pour une dyslexie et les différents symptômes prédictifs.

On peut également trouver quelles sont les erreurs fréquentes, les répercussions psychoaffectives, tous les tests à réaliser pour s'assurer qu'il s'agit bien d'une dyslexie. Il y a une grande partie sur le rôle que prend le PMS et l'IMS.

On en vient après aux solutions et aux traitements pour terminer l'histoire par des explications sur les écoles de type 8. 

 

Toutes ces explications sont claires et compréhensibles. C'est ce dont les parents ont besoin lorsqu'ils émettent quelques doutes à propos des apprentissages de leur enfant. Il ne s'agit pas d'un document scientifique mais bien d'une aide pour les parents, avant d'aller plus loin dans les démarches. Ce document peut également être pour les enfants récemment diagnostiqués, pour leur expliquer tout ce que cela implique et leur montrer qu'ils ne sont pas tous seuls. 

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Source : 

Grammaticos, E., Klees, M. & Noterdaem, A., (1999). dyslexie où est la différence. Baisy-Thy, Belgique : IPEJ A.S.B.L.

Je n'ai malheureusement pas eu le temps de le lire entièrement mais, pour les 4 premiers chapitres que j'ai parcouru très facilement, le livre "Il a du mal à apprendre à lire" est très bien écrit et bien structuré. 

On y retrouve toutes les questions que les parents se posent lorsqu'ils se rendent compte que leur enfant n'avance pas aussi vite que les autres. Quelles peuvent en être les causes, comprendre ce qui ne va pas, comment l'aider, à qui demander de l'aide et bien d'autres choses. 

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En cliquant sur les liens suivants, vous trouverez des informations supplémentaires sur la dyslexie - dysorthographie. 

Site expliquant les 3 différents types de dyslexies et comment savoir si son enfant est atteint de ce trouble. La page internet se termine avec des personnes célèbres dyslexiques - dysorthographiques. Je pense que c'est important de montrer aux nouveaux diagnostiqués qu'ils ne sont pas tout seuls et qu'il y a moyen de faire de grandes choses malgré cette difficulté. 

De nouveau, sur ce site, vous pouvez trouver une définition très complète de ce qu'est la dyslexie. Il y a également une bonne partie concernant le diagnostic, comment l'enfant sera pris en charge, etc. 

Vous trouverez également un paragraphe sur les causes, les conséquences et les troubles qui peuvent y être associés. 

Vidéo très courte et simplifiée expliquant la dyslexie à l'aide de dessins. Intéressante pour expliquer aux enfants. 

3) Dyspraxie : Recherches personnelles sur le sujet.

1) Quelques définitions

Praxie = la coordination motrice volontaire, orientée vers un but, issue d'un apprentissage. 

https://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie-medicale/praxie

 

Apraxie = "L'apraxie désigne une impossibilité de réaliser correctement des mouvements en l'absence de déficit sensitif ou moteur ; l'atteinte responsable de ces symptômes est toujours une lésion du cerveau, au niveau du lobe pariétal. L’apraxie désigne un trouble des mouvements acquis : cette pathologie atteint les praxies, ou capacités à coordonner les mouvements. Contrairement à d’autres troubles gestuels, il ne s’agit pas d’une forme de paralysie, ni d’un trouble psychomoteur, ni d’un déficit d’attention."

https://sante-medecine.journaldesfemmes.fr/faq/58047-apraxie-causes-symptomes-et-traitements

 

Dyspraxie = La dyspraxie est un trouble développemental qui affecte le contrôle, la coordination et la planification d’un geste moteur. L’enfant qui en souffre se voit donc incapable de réaliser une séquence de gestes de façon harmonieuse et efficace.

https://cenop.ca/troubles-apprentissage/dyspraxie.php

Ce sont des enfants pathologiquement maladroits : ils se cognent, ils tombent, ils renversent, ils cassent, ils ont du mal à manger proprement car ils en mettent partout et parce que le maniement des couverts est compliqué pour eux, ils renversent leur verre, ils ont des difficultés à s’habiller (vêtement à l’envers, lacet, fermeture éclair, bouton,…), ils ne retrouvent pas leur classe après être allés porter un mot à la directrice, ne collent pas une feuille correctement, n’arrivent pas facilement à détacher la gommette de son support et ne la collent pas vraiment au bon endroit, ne colorient pas sans dépasser même en faisant attention, n’arrivent pas à découper sur une ligne, se perdent dans les couloirs, ont du mal à envoyer un ballon dans la bonne direction, ont du mal à apprendre à nager, faire du vélo sans roulettes, n’aiment pas faire des puzzles, ni des jeux de construction…

Ils n’ont pas forcément toutes ces caractéristiques, certains arrivent à faire du vélo, d’autres des rollers… mais tous sont maladroits plus que la normale des enfants de leur âge.                                                                             https://www.dysmoi.fr/troubles-dapprentissage/dyspraxie/dyspraxie-quest-ce-cest/

 

 

2) Les signes d'alerte : 

Capture d’écran 2019-01-14 à 14.22.39.pn

Frère, S., (2018-2019). Troubles des apprentissages : le  trouble développemental de la coordination (TDC ou les dyspraxies). Syllabus, HE2b Defré, Bruxelles

3) Les différents types de dyspraxies

  • La dyspraxie constructive :

Concerne les activités où l'on construit quelque chose (ex : Légo, cubes, bricolages, ...). 

  • La dyspraxie constructive visuo-spatiale :

C'est la plus fréquente. 

Il s'agit d'un trouble de l'organisation et de la structuration spatiale (reproduction de dessins). 

Souvent détectée lors de l'arrivée à l'école primaire. 

  • La dyspraxie idéatoire : 

Difficultés à manipuler et utiliser des objets / outils (ex : tournevis, compas, ...). 

Confond les étapes de la réalisation d'un geste pour manipuler les objets. 

  • La dyspraxie idéomotrice : 

Trouble de l'organisation du geste moteur en l'absence de manipulations réelles d'objets (imiter, faire semblant, ...). 

Difficulté dans les gestes symboliques. 

  • La dyspraxie d'habillage : 

Difficultés à s'habiller, à orienter, disposer ou enfiler ses habits correctement. 

  • La dyspraxie orofaciale ou bucco-linguo-faciale :

Difficultés à réaliser des gestes simples ou complexes des organes de la phonation et du visage (ex : siffler, faire des bulles, ...)

  • La dyspraxie dysgraphique :

Déformations fluctuantes dans l'écriture. 

Liens pour en savoir plus sur la dyspraxie, n'hésitez pas à cliquer

Sources :

Site très complet sur tout ce qui concerne la dyspraxie. Ils y expliquent pourquoi ce trouble, pourquoi ces personnes sont-elles maladroites. Il y a aussi un lien vers une association qui aide les personnes dyspraxiques. 

Site qui présente la dyspraxie en long et en large. 

Ils ont également mis des liens vers des formations en ligne et sur l'ergothérapie, un élément important dans la vie des personnes dyspraxiques. 

Vidéo expliquée de façon très claire par Caroline Huron, chercheur spécialiste de la dyspraxie. Elle nous donne également des petits outils pour aider les enfants dyspraxiques dans certains domaines. 

Si vous cliquez sur le lien à gauche, vous tomberez sur un Power Point réalisé par Thimothée, un petit garçon dyspraxique en 5e primaire (11 ans). 

Il explique avec ses mots à lui son handicap et ce qu'il vit au quotidien. C'est très poignant et touchant, ça nous aide à comprendre ce qu'ils vivent. 

4) Dysphasie : Recherches personnelles sur le sujet.

1) Quelques définitions

Phasie =  c'est la capacité langagière.

Frère, S.,  (2018-2019). Troubles des apprentissages : les dysphasies. Syllabus, HE2b Defré, Bruxelles

Aphasie = C'est le terme médical qui désigne une personne qui a perdu la capacité d'utiliser ou de comprendre sa langue. Elle se produit lorsque le cerveau est endommagé, généralement avec un accident vasculaire cérébral.

https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=aphasie

Dysphasie = c'est un trouble structurel de l’apprentissage de la famille des DYS, se manifestant par un déficit important au niveau de la communication orale et verbale : l’enfant dysphasique n’acquiert pas normalement le langage, d’où des difficultés à exprimer ce qu’il pense ou souhaite dire, mais également à comprendre ce qu’on lui dit.                                                                                  https://www.dys-positif.fr/dysphasie/

 

2 types de dysphasies : 

- Dysphasie réceptive : Ne comprend pas lorsque les conversations vont trop vite ou qu'il y a trop d'informations. 

- Dysphasie expressive : Ne parvient pas à exprimer ses idées pourtant si claires dans sa tête. 

2) Les symptômes : 

https://cenop.ca/troubles-apprentissage/dysphasie.php

Au niveau réceptif (compréhension du langage) :

  • La compréhension du vocabulaire est restreinte

  • Les mots abstraits sont difficiles à comprendre et à acquérir (par exemple : la plupart, semblable, etc.)

  • L’enfant ne comprend ni ne différencie tous les mots questions (par exemple : où, quand, comment, pourquoi, etc.), les notions temporelles (par exemple : avant, après, plus tard, tantôt, etc.) ou les termes spatiaux (en haut, en bas, à gauche, par-dessus, etc.)

  • Il a de la difficulté à comprendre les énoncés longs et complexes

  • Les messages sont souvent compris au pied de la lettre (sans nuance)

  • L’inférence est difficile à saisir

 

Ces manifestations peuvent souvent nous laisser croire que l’enfant est inattentif, ce qui n’est pas toujours le cas.

 

Au niveau expressif (expression du langage) :

  • L’utilisation et l’organisation des sons peuvent être inadéquates à l’intérieur des mots ou des phrases

  • L’enfant souffre d’un manque du mot (difficulté à trouver le mot exact)

  • L’enfant peut être lent pour formuler ses idées ou trouver ses mots (trouble d’accès lexical)

  • Il sur utilise les mots de remplissage (par exemple: chose, affaire, truc, etc.)

  • Sa construction de phrases est atypique (par exemple: utilisation du verbe avant le sujet)

  • L’enfant présente plusieurs hésitations/pauses dans son discours

  • Il a de la difficulté à définir un concept ou une idée verbalement

  • Il utilise mal ou omet les mots de liaison

Livres agréables à lire pour avoir des informations supplémentaires : 

Liens vers des vidéos intéressantes ; n'hésitez pas à cliquer : 

Sources :

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Idées concrètes pour accompagner l'enfant dysphasique à l'école ou à la maison, comment voir et comprendre son enfant dysphasique, ... 

Livre facile à lire pour savoir comment s'y prendre avec un enfant dysphasique. Comment les intégrer au mieux sans les prendre pour des "martiens". 

Histoire racontée par le frère d'un petit garçon dysphasique. Comment lui voit la différence de son frère, des petites astuces qu'ils ont mis en place à la maison. Facile à lire pour les enfants. 

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